Aurélien Collongues
Après des études universitaires en sciences humaines, dont une licence de psycho-physiologie et un master d’éthologie, je suis mon épouse en Chine où nous nous installons.
Pendant ce séjour, je découvre un nouveau mode de vie lié à la culture chinoise, soit un savant mélange de confucianisme, de taoïsme et de bouddhisme. Mes deux principaux constats sont d’une part, l’importance de l’entretien de soi, (corps et esprit) et d’autre part, la prégnance du principe de prévention.
Deux notions fondamentales et pourtant mal comprises au sein de la culture occidentale.
Tout d’abord, nous ne prenons plus le temps d’être à l’écoute de notre corps. Quand celui-ci nous envoie des messages d’alerte, (une douleur lombaire, des brûlures d’estomac, …) nous avons souvent des réponses toutes trouvées du type « ça va passer », « ce n’est rien, demain ça ira mieux! », suivies d’une ingestion médicamenteuse.
En taisant le symptôme qui est l’expression d’un problème plus profond, nous laissons ce qui devait être un simple avertissement ponctuel devenir un vrai problème chronique. De plus, notre société a pour mauvaise habitude de faire exister l’individu à travers la performance, bien souvent au détriment de sa nature propre : soit une partie intégrant un tout. Et pourtant, être en accord avec soi-même est une condition sine qua non pour être en accord avec son environnement. Ensuite, la prévention, c’est à dire ce principe qui consiste à prendre en compte les expériences du passé pour éviter de déséquilibrer le futur, est un concept quasi inexistant dans notre culture. Or, une bonne observation de notre environnement permet d’adopter la posture la plus adéquate dans une circonstance donnée. Toutefois, une telle observation est possible seulement si l’on s’accorde un peu plus de temps, en prenant du recul face à un événement avant d’agir, et en accordant de l’attention aux signes qui nous entourent. Une bonne prévention face aux possibles déséquilibres quotidiens consiste simplement à éviter les excès ou les insuffisances, à la fois alimentaires, physique, émotionnelles et/ou cognitives.
Enfin, le massage, qui est une réelle institution thérapeutique en Chine, (et pas uniquement un moyen de détente comme c’est le cas en Occident) s’impose à mes yeux comme un vecteur de rééquilibrage face aux agressions plus ou moins importantes du quotidien.
Je découvre alors la réflexologie et suis séduit par cette méthode millénaire. De retour en France, je parachève mes observations et mes expériences en suivant une formation de réflexologie et d’aromathérapie auprès de Elske Miles, Jean Pélissier, David Sayag et Michel Odoul à L’Institut Français de Shiatsu/Réflexologie, créer par ce dernier.